Images enfilées volontairement dans le commissariat éditorial. Aventure d'aller de pair, entre subtilités, suggestions et gestes ironiques, d'une image à l'autre, d'un regard sur les environnements d'actions et d'êtres sans visage, à des environnements paradoxaux dans leur réalité et des paysages urbains aux touches tendues.

Dans les images, traduction d'un regard alerte, germe le rapport des sujets avec les contextes, qui, non pas parce qu'ils sont naturels, exercent des doses allégoriques de subjectivité et de poétique de l'absurde. Propre art de la meilleure photographie documentaire.

Les détails au niveau de la lecture métatextuelle sont bien captés par votre objectif. Quelque chose que les générations actuelles de photodocumentalistes cubains ont également perdu, et qu'ils ont laissé en leçon dans les années 90 (Ney, Sarabia...).

Grethel Morell Otero

Historien de la photographie cubaine, conservateur et critique d'art.

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Mon intérêt pour cette proposition est l'être humain  immergé dans sa vie quotidienne dans les espaces publics, en raison de sa spontanéité et de sa relation inconsciente à cet environnement.

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Je cherche dans ces expériences visuelles, le reflet des possibles appréciations oniriques ou irrationnelles, sans perdre l'interprétation de leur réalité anthropologique.

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Référez-vous aussi * à tout : le monde et ses habitants, ses illusions, sa tristesse, ses croyances et son amour, sans références géographiques, ni religions spécifiques ou politiques spécifiques. Seul le moment des hallucinations et des convergences dans nos espaces imaginaires.

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* /… Le tout est plus grand que la somme de ses parties…

Aristote dans ses écrits sur la métaphysique (après ou au-delà de la physique). Holistique.

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José Ney

Photographe